avec Etienne GRÉSILLON, Maître de conférences en géographie à l’université Paris-Diderot et au Ladyss et Bertrand SAJALOLI, Maître de conférences en géographie à l’Université d’Orléans
Les religions, par leurs discours et par leurs pratiques, construisent des classifications spécifiques des espèces, des attentions particulières aux vivants et délimitent ainsi des pratiques qui forgent des écosystèmes. De sorte que pour comprendre la place des humains dans les écosystèmes, les religions sont des puissants indicateurs. Inversement, le vivant en ce qu’il est lié à la Création, joue un rôle majeur dans les constructions spirituelles et théologiques. Dès lors, écologie et religion s’interpellent d’autant plus que les crises climatiques, sanitaires et l’effondrement de la biodiversité accroissent la sensibilité des populations pour les questions environnementales en même temps qu’elles interrogent sur la fin du monde. Ces échanges favorisent, notamment au sein des Églises chrétiennes, un engagement politique progressif afin que le vivant soit protégé.
(Entrée libre).